Surveillance énergétique et pilotage de bâtiments existants

Augmentation significative des prix de l'énergie, durcissement de la législation et dérèglement climatique, le constat est net : 60 % du parc genevois doit être plus frugal en termes d’énergie.

Rappelons qu’une analyse et une adaptation des réglages des installations techniques suffisent à économiser 10 à 15 % des coûts énergétiques sans investissement ni perte de confort.

Citons l’exemple du « Bâtiment 1 », siège de l’entreprise pharmaceutique suisse Roche à Bâle. Ce bâtiment est doté d’un logiciel de gestion technique qui permet d’adapter la commande des lots techniques aux besoins des utilisateurs. Quelques clics suffisent, en effet, pour mettre en œuvre un nouveau plan d’affectation des locaux, contribuant ainsi à la frugalité énergétique et à l’optimisation des surfaces.
Alors, comment s’y prend-on pour optimiser ?

Audit énergétique, le point de départ

L’audit énergétique est un préalable indispensable pour déployer le pilotage énergétique dans l’entreprise.
L’audit dresse un état des lieux détaillé des consommations de l’entreprise et permet de connaître précisément :

• La performance énergétique de tous les équipements (installations de chauffage, production d’eau chaude sanitaire, ventilation, réseaux de chaleur, etc.).
• La performance thermique des bâtiments, la qualité de l’isolation, l’indice de dépense de chaleur (IDC).
• Les points faibles énergétiques et thermiques de l’entreprise, ainsi que les gisements d’économies d’énergie.

Chaque recommandation est assortie d’estimations sur le coût des travaux, les économies d’énergie potentielles et le temps de retour sur investissement.

Le pilotage énergétique : recueillir des données pour optimiser

Le pilotage énergétique, ou management de l’énergie, vise à réduire les consommations énergétiques de l’entreprise via des solutions de type low-tech, comme des systèmes de gestion intelligents et automatisés, et par le recueil de données.

• Des solutions de monitoring énergétique permettent un pilotage précis des installations techniques (E-nno ou eSMART, par exemple).
• Le monitoring participatif : Les travaux précurseurs du Pr Mastelic, qui a créé le premier Energy Living Lab de Suisse, sont une bonne source d’inspiration.
• Les systèmes de gestion énergétique intelligents (BEMS) : Ces systèmes utilisent des algorithmes avancés et des capteurs pour surveiller et optimiser en continu la consommation d’énergie des bâtiments.
• Les réseaux énergétiques intelligents (Smart Grids) : Ces réseaux intègrent des technologies de communication avancées pour gérer de manière plus efficace la distribution d’énergie.

Osmia propose des solutions énergétiques permettant de programmer un monitoring fin en fonction de l’analyse des conditions météorologiques.

Exemple de la solution Steen : la régulation de la puissance appelée des pompes à chaleur selon la météo.

Monitorer et piloter ou rénover, telle est la question !